S'engager pour libérer la France
Le Mémorial de la Shoah propose ici d’autres ressources pour permettre aux enseignants et aux élèves d’approfondir leurs connaissances et leurs réflexions sur le sujet du CNRD 2017-2018 « S’engager pour libérer la France ».
Les liens utiles
- La brochure en ligne « S’engager pour libérer la France, CNRD 2017-2018 » de la Revue de la Fondation de la France Libre (sept 2017 – n°65) → Découvrir
- Le bulletin officiel du CNRD → Découvrir
- Des clés pour bien comprendre le sujet → Découvrir
- Le Dictionnaire historique de la Résistance → Découvrir
- La vidéothèque du Mémorial de la Shoah avec des conférences, témoignages, colloques, rencontres sur l’histoire de la Shoah. → Découvrir
- Des ressources pour découvrir l’histoire de la Shoah. → Découvrir
- Des liens vers les sites d’archives des expositions du Mémorial de la Shoah, de nombreuses ressources en ligne. → Découvrir
- Le Réseau Canopé propose de nombreux documents à exploiter en classe sur le site pédagogique → Découvrir
- La Fondation pour la Mémoire de la Shoah est partenaire du CNRD et participe à l’animation du CNRD, de nombreuses ressources et des témoignages sont disponibles sur son site web. → Découvrir
- Le portail du Concours national de la résistance et de la déportation (CNRD), informations officielles, outils pédagogiques, actualités du concours. → Découvrir
- Le site Eduscol propose des ressources pédagogiques en ligne. → Découvrir
- Des ressources vidéo et archives sur la Shoah sont disponibles sur le site de l’INA. → Découvrir
- L’accès aux différents sites web du Réseau des lieux de mémoire de la Shoah en France. → Découvrir
Lexique
Ce lexique a été réalisé par Tal Bruttmann, historien et commissaire de l’exposition « Face à l’occupant, l’engagement des femmes dans la Résistance » afin d’accompagner les élèves et les enseignants qui participent avec leur classe au Concours national de la résistance et de la déportation (CNRD) 2017-2018.
Combat :
Combat est l’un des principaux mouvements de Résistance de la zone non occupée. Créé en août 1940 par Henry Frenay, il s’appelle d’abord Mouvement de libération nationale et s’oppose à l’occupation de la France. Outre les opérations de renseignement, leur activité s’articule autour de la presse clandestine : les résistants deviennent les rédacteurs et diffuseurs d’un journal clandestin qu’ils nommeront Combat.
FTP-MOI :
Les Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée est un des groupes de résistance les plus actifs pendant la guerre. Les FTP-MOI sont créés en 1942 par Boris Holban, avec la fusion de deux organisations : le mouvement de lutte armée fondé par le Parti communiste français en 1941, également appelés Francs-tireurs et Partisans (FTP), et la main-d’œuvre immigrée (MOI), qui regroupent des étrangers communistes vivant en France. Présents dans plusieurs villes, ils organisent des opérations de guérilla et collectent du renseignement, avant de participer activement aux combats pour la Libération.
Nacht und Nebel (nuit et brouillard) :
Sont appelés ainsi les prisonniers qui sont voués à disparaître « sans laisser de traces ». Cette politique fait des détenus ainsi classés des condamnés à mort en sursis, mis à l’isolement et privés de courrier et de colis.
STO (Service du Travail Obligatoire) :
Créé en 1943, il mobilise les jeunes hommes entre 20 et 23 ans pour travailler dans les entreprises allemandes.
Oneg Shabbat (joie du shabbat) :
Nom de code d’un groupe dirigé par l’historien juif Emanuel Ringelblum dans le ghetto de Varsovie avant sa liquidation. Ringelblum, avec de nombreux autres intellectuels juifs, rassemblent des journaux intimes, des documents, des papiers officiels et sauvegardent les affiches et décrets qui font partie de la mémoire de la communauté en danger, ainsi que leurs propres analyses écrites. Environ 25 000 pages sont ainsi conservées.
Z.OB (Zydowska Organizacja Bojowa : Organisation juive de combat) :
L’Organisation juive de combat (OJC) est une organisation militaire juive de gauche fondée en 1942 dans le ghetto de Varsovie pour résister à l’occupation nazie. C’est elle qui organise et lance le soulèvement de ce ghetto entre le 19 avril et le 16 mai 1943. Une union militaire juive, de droite, a également pris part à la révolte.
AJ (Armée juive et OJC : Organisation juive de combat) :
L’Armée juive, un groupe de résistants juifs français, est créée à Toulouse durant l’été 1940 sous le nom de La Main forte, qui devient Armée juive (AJ) en 1942. Composée de membres des mouvements de jeunesse sioniste, l’Armée juive combattit à Toulouse, Nice, Lyon et Paris et dans les environs de ces villes. À la veille de la Libération, l’Armée juive prit le nom d’Organisation juive de combat (OJC) et fut reconnue officiellement comme unité des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
EIF (Éclaireurs israélites de France) :
Mouvement scout fondé en 1923 par Robert Gamzon. Face aux mesures discriminatoires à l’encontre des Juifs, les EIF basculent progressivement dans la clandestinité, aussi bien pour le sauvetage que pour la lutte armée.
FFL (Forces françaises libres) :
Forces armées de la France libre hors du territoire métropolitain.
FFI (Forces françaises de l’intérieur) :
Nom donné en février 1944 par le Comité français de libération nationale à la fusion de l’ensemble des formations militaires de mouvements de résistance qui s’étaient constitués dans la France occupée. Parmi eux, l’Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l’Organisation de résistance de l’armée, les Francs-tireurs et partisans, etc.
Front national :
Mouvement de la résistance intérieure française créé par le Parti communiste français à partir de mai 1941, dont les Francs-tireurs et partisans (FTP) ont été la branche militaire.
Détachements Carmagnole-Liberté FTP-MOI :
À Lyon et Grenoble, les détachements Carmagnole et Liberté furent parmi les tout premiers à se lancer dans la lutte armée et occupèrent jusqu’à la Libération une place déterminante dans le combat contre l’occupant.
Musée de l’Homme :
Réseau de résistance français formé en juillet-août 1940 par Boris Vildé, Anatole Lewitsky et Yvonne Oddon. Le réseau parvient à mettre sur pied deux filières d’évasion vers la Grande-Bretagne et vers l’Espagne, à collecter des renseignements militaires et diffuse, par tracts, des nouvelles en provenance de Londres et de la presse étrangère. Il publie la revue Résistance. Les membres du réseau furent peu à peu découverts et arrêtés à partir du début de 1941. Cependant, les activités du réseau continuèrent grâce à d’autres groupes.
Bibliographie
- ALBRECHT Mireille, Vivre au lieu d’exister. La vie exceptionnelle de Berty Albrecht, Compagnon de la Libération, éditions du Rocher, 2015, 21,50 €
- BUBER-NEUMANN Margarete, Déportée à Ravensbrück, « Points » Seuil, 1988, 7,40 €
- DE GAULLE ANTHONIOZ Geneviève, TILLION Germaine, Dialogues, Plon, 2015, 16,90 €
- DOUZOU Laurent, Lucie Aubrac, « Tempus », Perrin, 10 €
- DOUZOU Laurent (sous la direction de), Faire l’histoire de la Résistance, Presses Universitaires de Rennes, 2010, 18 €
- DUFAYEL Pierre-Emmanuel, Un convoi de femmes 1944-1945, Vendémiaire, 2012, 18,30 €
- FONTAINE Thomas, Les oubliés de Romainville. Un camp allemand en France (1940-1944), Tallandier, 2005, 29 €
- LACOUR-ASTOL Geneviève, Le genre de la Résistance. La Résistance féminine dans le Nord de la France, Les Presses de Sciences Po, 2015, 28 €
- MISSIKA Dominique, Berty Albrecht. Féministe et résistante, « Tempus », Perrin, 2014, 10 €
- PERRIER Guy, 12 résistantes qui ont changé l’Histoire, Pygmalion, 2013, 19,90 €
- POSTEL-VINAY Anise, avec Laure ADLER, Vivre, Grasset, 2015, 12,90 €
- TORRES Tereska, Une Française libre. Journal 1939-1945, Phébus, « libretto », 2000, 9,15 €
- AUBRAC Lucie, La Résistance expliquée à mes petits-enfants, Seuil, 6,60 €
- MOURLEVAT Jean-Claude, Sophie Scholl. Non à la lâcheté, Actes Sud junior, 2013, 8 €